Les mots ne sont jamais anodins, surtout quand ils doivent porter un projet. Pourquoi « Zone de Partage » ? Parce que ce terme a une force, une histoire, une vibration particulière.
1. Une zone, un concept urbain clair
Le mot « zone » est partout en urbanisme : zones piétonnes, zones franches, zones résidentielles, zones industrielles… Il désigne des espaces ayant une fonction bien définie dans la ville.
Choisir ce mot, c’est affirmer que les Zones de Partage ne sont pas juste une idée abstraite : elles s’inscrivent dans la réalité urbaine. Elles prennent leur place dans l’espace public comme n’importe quelle autre zone ayant un rôle à jouer dans la vie collective.
2. Un mot qui bouscule, qui questionne
Mais « zone » n’est pas un mot neutre. Contrairement à « aire », qui évoque quelque chose de calme et fluide, ou « espace », qui peut sembler impersonnel, zone a une identité forte.
Il évoque :
- La marge, l’alternative : les zones autonomes, les zones franches, les lieux où l’on réinvente les règles.
- L’interdit, l’inexploré : une zone interdite, une zone sensible, un territoire où tout ne se passe pas comme ailleurs.
- Le collectif : une zone de libre expression, un endroit où chacun peut laisser libre court à ses talents et son imaginaire.
Ce n’est pas un mot policé, consensuel. Il interroge, il bouscule, il réveille. Et c’est exactement ce que je veux : que ces lieux de partage ne soient pas juste des vitrines bien sages, mais de véritables catalyseurs d’échanges foisonnants, de rencontres inattendues et de surprises qui cassent la routine.