À force de parler du projet, d’en semer l’idée ici et là, d’en discuter avec des amis, des passants, des élus ou des professionnels… quelque chose vient de se produire que je n’attendais pas.
Il y a quelques jours, j’ai été contacté par une institution qui souhaiterait mettre en place une Zone de Partage dans ses locaux. Oui, une vraie. Une exposition permanente, dans un espace d’environ 100 m², dédié à la création et à l’échange sous la forme que j’imaginais depuis des mois.
Un projet encore confidentiel… mais bien réel
Je ne peux pas encore vous dévoiler le nom de cette structure — j’attends l’accord officiel de sa direction avant de communiquer plus largement. Mais je peux déjà vous dire que :
- Le lieu est déjà identifié,
- L’espace d’exposition est disponible et adapté,
- Et surtout : il est fréquenté par un public en situation de difficulté psychique.
Cette dernière dimension m’émeut particulièrement, car elle fait écho à l’un des fondements du projet : proposer un espace qui redonne à chacun le sentiment d’avoir quelque chose à offrir, tout en étant reconnu et valorisé pour cela, même et surtout lorsque l’on doute de sa place dans la société.
Un potentiel pour l’avenir
Si ce projet voit le jour — et j’ai bon espoir qu’il le fera — il deviendra la toute première Zone de Partage permanente au monde.
Et plus encore :
- Ce lieu pourrait devenir un laboratoire vivant, un espace d’expérimentation grandeur nature du concept.
- Il offrirait une visibilité nouvelle au projet, qui jusqu’ici n’existait qu’à l’état d’idée, de blog et de petits essais éphémères.
- Il pourrait aussi ouvrir la voie à d’autres partenariats : un même artiste ou une même structure pourrait proposer ses créations dans plusieurs Zones, comme un réseau coopératif de partage de talents.
Je pense aussi à la dimension a priori thérapeutique que cela peut avoir pour les personnes accueillies dans cet établissement. Le simple fait de créer, de déposer une œuvre, de recevoir un message en retour, de savoir que ce que l’on a écrit, dessiné, partagé, a été lu, regardé, ressenti… Ce n’est pas rien. C’est même possiblement réparateur.
Ce n’est pas encore acté… mais c’est en cours
Évidemment, tant que l’accord officiel n’a pas été donné, je reste prudent. Mais la discussion est engagée. Et moi, je suis prêt à m’investir pour que cette première Zone devienne le prototype de toutes celles à venir.
Si cela fonctionne, si cette Zone trouve son public, ce sera un test concret, un terrain d’apprentissage pour :
- Comprendre les besoins logistiques et humains,
- Affiner le fonctionnement au quotidien,
- Évaluer l’impact réel sur les publics concernés,
- Et ajuster le modèle pour mieux le dupliquer ailleurs.
Un moment-clé dans cette aventure collective
Je voulais partager cette nouvelle avec vous car elle représente, pour moi, une étape décisive dans ce qui était, il y a encore peu, un rêve encore très flou.
Cette opportunité prouve que le projet touche à quelque chose : une attente, un besoin, un désir de créer du lien et du commun.
Et si vous lisez ce blog, si vous êtes déjà sensible à cette idée, alors je crois que cette avancée est aussi un peu la vôtre.
Merci à toutes celles et ceux qui suivent, encouragent, partagent. Je vous tiendrai au courant de la suite…